Voici les arguments principaux

  • Le 7 novembre 2022, une large alliance a déposé 23 357 signatures valides et attestées contre les projets de routes démesurées.
  • La population bernoise pourra s’exprimer à l’occasion d’un scrutin qui se tiendra vraisemblablement le 12 mars prochain.
  • Les aménagements sont en totale contradiction avec la Constitution bernoise et les objectifs climatiques.

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Non à la destruction de la nature et des terres agricoles !

Les deux projets routiers extravagants en Haute-Argovie et dans l’Emmental ont ceci en commun qu’ils vont anéantir quantité de surfaces agricoles. Les terres arables sont cruciales pour notre sécurité alimentaire, aujourd’hui comme demain. Remplacer un bien si précieux par de l’asphalte relève de l’inconscience. En plus de cela, l’extension du réseau routier menace une zone protégée (Smaragdgebiet Oberaargau) tout comme la biodiversité et l’écoulement des eaux souterraines.

Accélération du trafic… et du changement climatique

Les deux projets visent à accroître sensiblement la capacité du réseau routier, ce qui attirera inévitablement bien plus de véhicules privés et ne fera que déplacer les problèmes de circulation des communes environnantes au lieu de les résoudre pour de bon. Cette ambition entre non seulement en contradiction directe avec la stratégie cantonale de mobilité et l’article sur la protection du climat récemment inscrit dans la Constitution bernoise, mais aussi avec les engagements que la Suisse a pris sur ce dernier point. En outre, il est aberrant que les estimations du trafic se fondent sur des projections désuètes de la Confédération, qui escomptait alors une croissance bien plus rapide du trafic routier.

Non à l’engloutissement des fonds publics

Le prix total à payer par les contribuables pour ces deux projets sera de 618 millions de francs, dont 430 millions seront assumés directement par le canton de Berne. Or, nous ne pouvons pas nous permettre d’engloutir de telles sommes dans de l’asphalte : diverses dépenses prioritaires (par ex. rénovations d’écoles, énergies renouvelables, transports publics, domaine de la santé) entrent déjà en concurrence pour les budgets serrés alloués aux investissements.

Les référendums ouvrent la voie à de meilleures solutions

Il existe des alternatives écologiques viables aux deux projets : elles résoudraient les problèmes de circulation à moindre coût et dans le respect de l’environnement. De plus, contrairement à la construction des routes démesurées, elles seraient vite achevées. Des mesures pertinentes d’amélioration des routes existantes pourraient largement fluidifier la circulation et éliminer le plus gros des embouteillages.

Pour en savoir plus, consultez le site du comité «Non aux routes démesurées».